|
Histoire de Nanterre |
|
|
|
Actualités |
Le 8 juin, à 19 heures
à
la Villa des Tourelles, soirée contes à
la sauce
« lieux dits » de Nanterre - séance
unique.
Le
19 juin, à partir de 17h30
Au Théâtre des Amandiers (sur les lieux
du bidonville), soirée
« Demain, Demain »
avec Laurent Maffre, Monique Hervo, et de nombreux invités.
|
|
La lettre de la SHN |
|
|
Publications |
Dernières
publications disponibles à la S H N
Le
bulletin n° 45 est paru
L'usine du Docteur Pierre
à Nanterre
un patrimoine remarquable
Robert CORNAILLE
Cet
ouvrage retrace l'histoire d'une usine à l'architecture
d'apparat construite pour la célèbre marque
de dentifrice et d'alcool de menthe du « Docteur
Pierre », qui sera réunie en 1923 aux parfums
Forvil puis sera cédée en 1973 à
Natalys qui y cessera toute activité en 2006.
Soucieuse
de la préservation de ce bâtiment, unique
dans les Hauts-de-Seine, la Société d'histoire
apporte sa contribution à la réflexion conduite
par la ville de Nanterre sur le devenir d'un patrimoine
remarquable qui ancre la ville dans son histoire et sa
culture.
Le
bulletin n° 44 est paru
Les jardins à Nanterre du XVIIIe siècle
à nos jours
Jeannine CORNAILLE
La
notion de jardin s’étend ici, du parc de
la propriété seigneuriale ou bourgeoise
des XVIIIe et XIXe siècles, au concept d'écologie
urbaine du XXIe siècle, en passant par le jardin-ouvrier,
la cité-jardin, le cimetière paysager, le
jardin partagé, le parc urbain.
Par
leurs formes, leur statut, leurs fonctions, les jardins
sont l’expression des idéologies de chaque
époque. Ils sont représentatifs des relations
que l’homme entretient avec la nature.
Cet
ouvrage, abondamment illustré, nous invite à
découvrir ce patrimoine essentiel à la qualité
de l'environnement et à la diversité du
cadre de vie.
Le
bulletin n° 43 est paru
Annuaire des élèves et personnels dans un
demi-siècle d'histoire du lycée Joliot-Curie
de Nanterre 1959-2009
Présenté
par ANLYCE Association des Anciens du Lycée et
la Société d'histoire de Nanterre.
L'
ANLYCE est née en l'an 2000. Sa vocation est double
: servir de lien entre les anciens, mais également
venir en aide aux lycéens et aux équipes
pédagogiques. Elle a organisé des débats
citoyens, des forums des métiers et formations,
elle a créé des évènements
culturels et sponsorisé des voyages pédagogiques.
L'association
a particulièrement agi en faveur de l'indispensable
et tant attendue rénovation du lycée.
Le
bulletin n° 42 est paru
François Hanriot
par Jean MOREAU
Fils
de jardinier, né à Nanterre, ami de Robespierre,
François Hanriot, nommé commandant de la
Garde nationale de Paris en 1793 a été l'un
des hommes de la Révolution le plus calomnié
par ses contemporains.
Se
référant aux archives et particulièrement
aux ordres du jour, signés par celui que ses ennemis
surnommaient « la bourrique à Robespierre
», Jean Moreau révèle une personnalité
de ce Nanterrien, bien différente de celle présentée
jusque là par l'historiographie.
|
Pour
aider les chercheurs, les enseignants et les élèves
qui désirent approfondir certains aspects de l'histoire
de la commune, la société d'histoire de Nanterre
met à disposition de nombreux documents. |
|
Ces pages ne seront plus mise à jour
Retrouvez nous sur notre nouveau site
Pensez à mettre à jour vos signets |
Histoire
de Nanterre, des origines à nos jours |
La
présence humaine à Nanterre remonte sans doute
à la préhistoire, puisque des silex taillés
ont été trouvés au bord de la Seine et
sur les pentes de Mont-Valérien. Cette histoire, sans
cesse complétée d’épisodes nouveaux,
a créé des liens de solidarités, des souvenirs
et des traditions ancrés dans la mémoire collective
; elle a formé l’identité des Nanterriens. |
La
cité gauloise |
Les
fouilles archéologiques effectuées
en 1993 et 2003 ont mis au jour l'ancienne cité
gauloise au lieu-dit Les Guignons sur le tracé
de l'autoroute A86, à proximité
d'un bras fossile de la Seine. La découverte
fortuite en 1899, près de l'hôpital
Max-Fourestier, d'une tombe à char, sépulture
d'un personnage de haut rang, atteste l'importance
du bourg qui reste le centre religieux des Parisii
après la conquête romaine comme le
prouve la découverte d'un trésor
monétaire en 1904, dans la cour de l'hôpital. |
Bracelet
en alliage cuivreux retrouvé au poignet d’une
femme inhumée au début du IIe siècle
avant notre ère (cliché A. Viand)
|
Vers
le milieu du IIe siècle avant notre ère,
un vaste habitat gaulois couvrait le quartier
du Chemin de l'Ile et le vieux centre-ville. Les
fouilles menées en 2003, à l'angle
des avenues Jules-Quentin et Benoît-Frachon
ont mis au jour un quartier résidentiel,
un lieu de rassemblement, ainsi qu'un mobilier
riche et abondant.
Pourtant,
la zone occupée à cette époque
n'est pas encore circonscrite, s'étendant
au moins jusqu'au site de l'ancienne fonderie
Montupet et sous le centre-ville, notamment au
niveau du Passage du Quignon et de la rue du Docteur-Foucault.
Mais
Nanterre était déjà occupée
par des populations celtiques dès la fin
du IVe siècle avant J.C. : un de leurs
cimetières a été fouillé
en 2003 au Chemin-de-l'lle. Une trentaine d'individus,
dont des hommes en armes, s'était installée
au sein de cette vaste boucle de la Seine, probablement
pour contrôler les échanges commerciaux
et en tirer bénéfice. |
|
|
|
Nanterre
entre dans l’histoire |
Sainte
Geneviève, née au Ve siècle
à Nanterre, deviendra la protectrice
et la patronne de Lutèce.
(document conservé aux archives communales
de Nanterre - 1 Fi 154) |
C’est
à Nanterre que naquit Sainte Geneviève
vers 426. Selon sa biographie rédigée
vers 520, soit dix-huit ans après
sa mort, les évêques Loup de
Troyes et Germain d'Auxerre se rendant en
Angleterre se seraient arrêtés
à Nanterre pour prier. Au cours de
cette étape, ils auraient demandé
à Geneviève de se consacrer
à Dieu.
Sainte
Geneviève aurait soigné la
cécité de sa mère avec
l'eau du puits ; dès lors celui-ci
fut réputé miraculeux et fit
l'objet de nombreux pèlerinages.
A la mort de ses parents, Geneviève
est recueillie chez une tante à Paris.
On lui attribue une influence importante
dans la conversion au christianisme du roi
franc, Clovis, qui fonde en 508 l'abbaye
de Sainte-Geneviève à Paris,
dont Nanterre deviendra une possession. |
|
|
|
|
Nanterre
au Moyen Age |
Le
village s'est développé autour de
l'église ; en 1973, des fouilles archéologiques
effectuées devant la cathédrale
ont mis au jour des sarcophages mérovingiens.
L'abbaye
de Sainte-Geneviève est seigneur de Nanterre.
Elle exerce sa charge temporelle, perçoit
les droits y afférant et exerce ses droits
de haute et basse justice. Elle assure également
sa charge spirituelle, le prieur de la communauté
religieuse étant aussi curé de Nanterre.
|
|
|
|
La
charte d’affranchissement des serfs de Nanterre |
En
1247, le roi Louis IX signe la charte d'affranchissement
des serfs de Nanterre.
Ce
document nous permet de faire connaissance avec
les habitants de cette époque et de leurs
métiers, tels ; Evroin Chardeporc, le charcutier,
ou Radulph Fouacier, le boulanger.
Cependant,
l'abbaye conserve tous ses droits de seigneurie,
justice, censive, coutumes, taille, corvées,
etc.
Les
chroniques mentionnent les affres de la guerre
de Cent Ans : le bourg est plusieurs fois pillé,
les habitants pendus, l'église incendiée
(seul le clocher subsiste).
Les
guerres de Religion apporteront leur lot de misère
et de violences.
En
1634, l'abbaye de Sainte-Geneviève nomme
un jeune curé prieur, Paul Beurrier, qui
a pour mission de reprendre en main les affaires
spirituelles et temporelles fort délaissées,
et de créer un séminaire pour la
formation de nouveaux moines. |
De
1634 à 1688, Paul Beurrier accomplira
sa mission avec zèle. Il convertit, de
gré ou de force, les familles réformées,
relance les pèlerinages au puits de Sainte-Geneviève
et fait construire un collège, dont la
première pierre est posée en 1642
par la reine Anne d'Autriche.
Ses
bonnes relations avec la reine lui permettent
de sauver les habitants du bourg, des représailles
de la troupe, pour ne pas avoir respecté
le blocus infligé aux Parisiens pendant
la Fronde...
La
place de la Boule royale est aménagée
au XVIIIe siècle.
Nobles
et bourgeois s'établissent à Nanterre.
Le terroir cultivé comprend un tiers
de céréales, un tiers de vignes
et un tiers de légumes ; il est parsemé
de réserves à gibier pour les
chasses royales.
On exploite des carrières souterraines
de pierre à bâtir.
Le
Mont-Valérien, habité par quelques
ermites, est devenu un haut lieu religieux et
un calvaire y a été édifié.
|
|
|
|
Nanterre
et la Révolution de 1789 |
En
1789, les Nanterriens rédigent leurs
cahiers de doléances. Ils demandent la
suppression des réserves à gibiers,
des impôts injustes, des corvées
et des droits abusifs des moines génovéfains.
Le 4 août 1789 les délivre des
privilèges. Le 29 août, la justice
seigneuriale est abolie.
Le
7 février 1790 est élue la première
municipalité, au suffrage censitaire
: le maire est Jérôme Barot. Nanterre
n'affiche pas un grand zèle révolutionnaire
; la révolution interrompt les échanges
avec Paris et prive les Nanterriens de ressources.
Après la victoire de Jemmapes, les volontaires
veulent rentrer au pays pour les vendanges mais
devant le refus de leurs supérieurs,
ils se mutinent.
|
L'église
devient "temple de la Raison", la
Société populaire y tient ses
réunions. Le collège est devenu
école militaire. Les biens des Génovéfains
et des prêtres du Calvaire sont vendus
comme biens nationaux.
François Hanriot, né
à Nanterre en 1761,
dirigea la Garde Nationale
au cours de la Révolution Française
(Société d’Histoire de Nanterre)
Nanterre
accueille avec soulagement le 9 thermidor. François
Hanriot, né le 2 décembre 1759,
natif de Nanterre, devenu général,
commandant de la garde nationale, est guillotiné
le 10 thermidor (28 juiilet 1794) avec Robespierre.
|
|
|
|
L’arrivée
du chemin de fer |
Le
24 août 1837 est inaugurée la première
ligne de chemin de fer pour voyageurs. Elle
relie Paris au Pecq, puis à Saint-Germain-en-Laye.
La mise à niveau de la voie a nécessité
le creusement d'une tranchée au lieu-dit
La Folie et l'édification d'un remblai
d'environ 800 mètres entre la rue Pascal
et le lieu-dit Le Vieux Pont. La vieille route
de Nanterre à Chatou est obstruée,
un pont est construit, appelé le pont
de Biais. Un autre pont sera construit en 1907
permettant de relier le centre-ville au nouveau
quartier du Chemin-de-l'lle. Nanterre est ainsi
coupé en deux et les voies peuvent être
franchies à la gare, par un passage à
niveau. Un autre est situé à la
halte de La Folie.
Le tramway à vapeur, surnommé
« la bouillotte »
mettait 35 minutes pour rejoindre la place
de l’Etoile depuis la place de la boule
(Société d’Histoire de Nanterre)
|
L'arrivée
du chemin de fer favorisera l'installation d'une
population nouvelle. Un quartier se développe
près de la gare ; des Parisiens aisés
font construire des maisons de campagne, puis
des employés et des ouvriers de condition
plus modeste s'installent progressivement dans
le quartier du Chemin-de-l'lle.
Nanterre reste un village agricole ; on y élève
aussi des porcs et des abattoirs-échaudoirs
ont été construits dés
1819, rue de Colombes (rue Raymond Barbet).
Pour aborder « l’Ile
Fleurie », un passeur louait
sa barque et ses services
aux promeneurs du dimanche
(Société d’Histoire de Nanterre)
|
|
|
|
L’industrialisation |
Les
premières industries sont directement
liées à l'élevage : suiferie,
fabrique de noir animal, fabrique de colle.
Une fonderie d'aluminium s'établit au
Moulin-Noir.
L’industrie
commence véritablement à se développer
à la fin du XIXe siècle et au
début du XXe siècle. Les industriels
trouvent à Nanterre de vastes terrains,
bon marché, éloignés de
l'agglomération, principalement le long
de la Seine où ils aménagent des
quais de déchargement.
En
1891, s'installe une fabrique de bâches
et en 1903, la papeterie du "Petit Parisien".
En 1901, le Docteur Pierre établit une
usine pour la fabrication de préparations
hygiéniques de dentifrices et d’alcools
de menthe, devenue les entrepôts Natalys
actuellement.
En
1903, un boulanger, Charles Heudebert, invente
la biscotte, achète une biscuiterie rue
Henri-Barbusse et établit une usine de
production de produits alimentaires de régime.
L’école des Fontenelles
construite au début du XXe siècle
(Société d’Histoire de Nanterre)
En
1887, le département de la Seine construit
un établissement destiné à
divers usages : dépôt de mendicité,
maison de répression, hospice de vieillards,
accueil d'indigents. Cette "maison départementale"
est devenue le CASH (Centre d'accueil et de
soins hospitaliers).
La
guerre de 1914-1918 contribue à l'apport
d'industries qui fuient les zones de combat.
Nanterre paye un lourd tribut de souffrance
à la guerre : 814 noms sont gravés
sur le monument commémoratif.
En 1951, l’usine Simca
sort l’Aronde, un modèle qui connaîtra
un très grand succès au début
des « Trente Glorieuses » (Photo
club Simca)
|
La place du Martray au début
du XXe siècle devenue place Gabriel Péri
(Société d’Histoire de Nanterre)
Après
la guerre, l'industrialisation se poursuit et
toutes les branches de production sont représentées
: chimie, parfumerie, laboratoires pharmaceutiques,
métallurgie, fonderies, alimentation
et enfin l'industrie automobile et ses annexes
(fabriques d'accumulateurs et d'accessoires).
Ainsi, Nanterre est le lieu de production de
grandes marques, Simca, Willeme, Lanvin, Forvil,
Heudebert, Campari...
La construction automobile se
développe entre les deux guerres, Nanterre
devient un important lieu de production (Société
d’Histoire de Nanterre)
En
outre, l'Etat a acquis de vastes terrains sur
lesquels seront établis un camp de matériel
aéronautique et un dépôt
de la régie des tabacs, où seront
construits en 1964 la faculté, et en
1987 la maison d'arrêt.
Les
travailleurs employés dans ces industries
cherchent à s'établir à
proximité.
Les terrains de culture sont peu à peu
lotis de façon anarchique, de pavillons,
de maisonnettes ou de baraques, selon les moyens
de chacun.
En
1935, une municipalité est élue
sous l'étiquette "Unité d'action
antifasciste" ; le maire, Raymond Barbet,
est un jeune cheminot communiste. La nouvelle
municipalité entreprend une politique
de développement des équipements
sociaux, de viabilité des quartiers et
d'aide sociale.
|
|
|
|
1939-1945
Seconde Guerre mondiale |
La
peste brune répand sa chape d'horreurs
sur l'Europe. Raymond Barbet est arrêté,
il s'évadera et rejoindra la Résistance.
Des juifs, des antifascistes sont déportés.
Cent cinquante-trois Nanterriens sont tués.
La Résistance s'organise, mais plus de
quatre mille cinq cents patriotes de tous horizons
seront fusillés au Mont-Valérien.
Après la Libération, tout est à
reprendre. |
|
|
|
Les
bidonvilles des années 50 |
A
Nanterre, on compte, en 1968, neuf bidonvilles
dont les deux plus importants regroupaient 5
233 habitants. Tous les bidonvilles étaient
construits par les habitants eux-mêmes.
Ils n'étaient pas alimentés en
eau potable qu'il fallait aller chercher à
la fontaine publique. On y vivait sans aucun
confort, dans la crainte permanente des maladies,
des rats et des incendies.
Dans les années soixante,
des milliers d’immigrés, pour l’essentiel
maghrébins et portugais, vivaient dans
des conditions déplorables dans les neufs
bidonvilles implantés sur Nanterre (Photo
Gérald Bloncourt)
|
|
|
|
Les
HLM |
En
1951, à l'initiative de Raymond Barbet
est créé l'OPHLM (Office public
d'habitations à loyer modéré).
La création de cet organisme répondait
au besoin urgent de logements sociaux, consécutif
aux destructions de la guerre, à l'apport
massif d'une population nouvelle de travailleurs
et au "baby-boom". De 1951 à
1971, plus de 6 000 logements sont bâtis,
sur les terrains disponibles.
Au
fil des ans, ces constructions seront complétées
par des équipements de quartiers nécessaires
aux habitants : dispensaires, écoles, crèches,
maisons des jeunes, bibliothèques, mairies
de quartier.
|
|
|
|
Nanterre,
ville préfecture |
Au
milieu des années 60, l'université
Paris X ouvre ses premiers amphithéâtres
et accueille des étudiants de plus en plus
nombreux.
L'évolution
de la ville se poursuit ; le développement
des moyens de transport, avec notamment l'arrivée
du RER et la construction des autoroutes, facilite
et appelle de nouvelles entreprises.
Dans
le même temps, l'industrie, qui avait marqué
les années 50-70, a tendance à disparaître,
telles les usines Citroën, Montupet, Solex.
Par
contre, des activités nouvelles s'installent
: des entreprises d'électronique et d'électrotechnique,
d'informatique comme EDS, les services et les
bureaux ainsi que des entreprises liées
au développement durable comme le SYCTOM,
occupent une place de plus en plus importante.
L'urbanisation
et la construction de logements se poursuivent
avec la fin de l'aménagement du quartier
du Parc, mais, en même temps, la rénovation
du vieux centre-ville...
|
|
La
tragédie de 2002
Le
27 mars 2002, alors que le maire levait la séance
du Conseil municipal peu après 1 h du matin,
un homme qui se trouvait dans les rangs du public
ouvrait le feu sur les élus de Nanterre.
Avant
d'être maîtrisé, il avait eu
le temps de tuer huit personnes et d'en blesser
dix-neuf autres. Le surlendemain, le meurtrier
se suicidait en se défénestrant
à la préfecture de police où
il était interrogé.
Quelques
jours plus tard, une foule immense de Nanterriens
et de citoyens d'autres communes rendait hommage
aux victimes, en présence du Président
de la République et du Premier ministre.
|
|
|
|
|